1865
Dessin au crayon sur papier
32 x 47 cm - 12 5/8 x 18 1/2 in.
Collection particulière
Dernière mise à jour : 17-03-2022
Référence : MSb-102
Famille de l'artiste, Montpellier - André Bazille, neveu de l'artiste - Collection particulière.
Chicago, The Art Institute of Chicago, 1978, n° 6, repr. p. 39 - Montpellier, Paris, Washington, 2016-2017, cat. 20, repr. p. 228 [Les références sont du catalogue en français].
Sarraute, 1948, appendice n° 24 - Daulte, Bazille et ses amis, 1952, n° 13, p. 195 [Thèse sous la direction de Gaston Poulain] - Schulman, Frédéric Bazille : Catalogue raisonné, 1995, n° 14 des dessins, repr. p. 246 - Hilaire, Jones, Perrin, Cat. exp. Montpellier, Paris, Washington, 2016-2017, cat. 20, repr. p. 228 [Les références sont du catalogue en français] - Schulman, Frédéric Bazille : Catalogue raisonné numérique, 2022, n° 102.
Cette étude pour le tableau Paysage de Saint-Sauveur fut probablement exécutée en 1865. Bazille, mécontent de son tableau, serait revenu à Saint-Sauveur pour prendre des notes sur le vif. C’est l’hypothèse de Marandel, confirmée, semble-t-il, par une lettre de Gaston Bazille à son fils, lettre du 28 décembre 1865 dans laquelle il est prouvé que Bazille, devant assister au mariage de Maurice de Marveille avec Mlle de Rouville, est bien retourné dans sa famille au printemps de 1865.
Sarraute émet aussi l’hypothèse que ce dessin aurait servi à préparer le panneau peint en 1865 et destiné à Pomier-Layrargues, oncle de Bazille.
Des notes manuscrites sont portées sur le dessin donnant des indications techniques de couleur et de tons telles que : « tr, br, verm, bleu, Tr Sien, brun laq, noir, gris b, de cob, jaune rouge, rose bl, ombre vigour, vert gris, du côté du soleil, bleu, rose plus clair, les mai. sont un peu plus vig. que les arbres, à la naissance dans les détails tout le reste un peu plus clair que l’ombre ».
Ici, la ferme de Saint-Sauveur est vue de loin, le pic Saint-Loup dominant l’horizon. Contrairement au tableau, ni personnages ni animaux ne figurent sur ce dessin. Préparatoire ou non, il a la même naïveté que le tableau. Les bâtiments, de graphisme plutôt scolaire, contrastent avec la ligne d’arbres d’une technique plus enlevée et plus libre. L’arbre, au milieu de la cour de ferme, se dégage difficilement de la ligne d’horizon montagneuse. Avec ses grands espaces, cette étude donne une meilleure idée du paysage languedocien que le tableau.
