1866
Fusain sur papier
45 x 60 cm - 17 3/4 x 23 5/8 in.
Collection particulière
Dernière mise à jour : 16-03-2022
Référence : MSb-103
Famille de l'artiste, Montpellier - Collection particulière.
Paris, galerie Wildenstein, 1950, n° 22.
Sarraute, 1948, p. 160 - Daulte, Bazille et ses amis, 1952, n° 25, p. 197 - Schulman, Frédéric Bazille : Catalogue raisonné, 1995, n° 15 des dessins, repr. p. 247 - Schulman, Frédéric Bazille : Catalogue raisonné numérique, 2022, n° 103.
Le personnage, à demi-étendu sur un sopha, se soutient du bras droit. Dans la main gauche, il tient une sorte de canne ou de cravache.
Nous n’avons aucune indication sur ce dessin que Daulte date de 1869. Le seul indice auquel nous pouvons raisonnablement nous fier vient de la correspondance de Bazille. En effet, dans une lettre à sa mère de janvier 1866, il parle d’un tableau qui a « deux mètres dans un sens et 1m50 dans l’autre » et pour lequel un de ses amis « a posé pour le jeune homme à demi-étendu sur un canapé qui écoute le piano ». Il s’agit de la Jeune Fille au piano, tableau envoyé au Salon de 1866, refusé, et qui a depuis disparu mais dont on a retrouvé la trace sous le Ruth et Booz du musée Fabre grâce aux rayons X faits à l'occasion de l'exposition de 2016-2017. Il faut ici remarquer l’allure du personnage, de toute évidence issu d’un milieu aisé. Ses vêtements, la canne ou la cravache, lui confèrent une allure de dandy qu’on retrouve chez Manet et Degas. Le dessin du nu au-dessus est peut-être un croquis préparatoire pour le Nu couché, autre que le précédent. Il est cependant beaucoup moins abouti, les formes étant à peine esquissées.
